Samedi 29 février – La face cachée de Strava – Journal d’entraînement honnête

Hier 3 meubles de construits avec mon collant de récupération Skins, une nuit dans mon nouveau lit, qu’est ce que ça donne pour les courbatures ? Eh bien ça va plutôt mieux, mais ça reste bien présent. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour récupérer. J’ai aussi eu moins de pression aussi car hier j’ai appris qu’il n’y aurait pas de patrouille de la Maya à cause des mesures de prévention contre le Coronavirus. Du coup j’ai monté mes meubles dont mon super lit jusqu’à très tard et dormi jusqu’à quand je pouvais. Finalement ce n’est pas non plus très mal cette annulation car non seulement les courbatures étaient toujours très présentes, mais en plus j’ai depuis hier d’importants maux d’estomac et je pense que mon hydratation ne va pas être très facile à maintenir à un niveau compatible avec la performance. Mais j’aurais quand même beaucoup aimé y participer.

Finalement je continue à m’occuper de la commande d’autres meubles, mange à peine le midi et pars rouler car il est prévu beaucoup de pluie en fin de journée.

C’est la première fois que je sors mon vélo révisé. Je m’habille plutôt chaudement, il fait environ 12 degrés de mémoire. Un Assos 7/7 winter plus et un maillot Craft de vélo windproof. Dans les poches un coupe vent imperméable avec manche cette fois. Toujours mon cuissard d’hiver acheté en Italie incroyable, et mes chaussures d’hiver. Du coup un peu chaud mais c’était parfait pour la descente.

Je pars, le vélo a l’air bon et les jambes bien que pas très réactives assez bonnes également. Cependant je sens qu’il y a un problème de transition entre grand et petit plateau. Je me dis que je passerai chez Bicycles shop au retour. Je prends la roue d’un triathlète mais comme prévu, lui ne montait pas dans le Lavaux. Je m’attendais à voir un peu plus de monde mais finalement presque pas un cycliste dehors !

Et finalement heureusement car je ne me voyais pas du tout faire la course, j’aurais explosé bien rapidement même si j’avais un peu joué avec mon triathlète dans les faux plats montants.

Je ne pouvais pas tenir un bon rythme durant toute la corniche, mais j’ai quand même fait un temps raisonnable de moins de 7 minutes, assez bien classé pour la journée ce qui fait toujours plaisir. Même avec de mauvaises sensations je peux déjà faire des temps raisonnables dans des côtes courtes. Comme les sensations ne sont pas si mauvaises je décide de monter tempo jusqu’au Mont Pélerin fragile, c’est à dire en s’arrêtant avant la partie qui nous oblige à faire un demi tour. C’est fragile car on évite les passages au dessus de 10%, mais c’est pas plus mal en prévision de demain, surtout que j’ai commencé à déjà souffrir sur cette montée tempo. Au final je suis très content de l’allure que j’ai réussie à tenir sur cette montée. Mais garder le sens de la mesure, il me reste plus de 30km pour rentrer, avec un vent incertain et surtout la remontée dans Lausanne. Je mange quand même deux gels là haut en prévision de temps plutôt dur à venir vu ce que j’ai mangé dans la journée.

Je descends bien, les nouveaux freins fonctionnent à merveille ! Je m’offre même le luxe de faire la montée de Riex dans la petite corniche, à un petit tempo, que je n’arrive pas à tenir toute la montée car je suis épuisé ! Comme lors de ma dernière sortie en vallée de Joux, je sens que mes jambes et mon corps en général ont complètement épuisé mes forces ! Je n’ai pas spécialement faim mais je suis vide de force. La remontée dans Lausanne ne fait aucun doute sinon je ne pourrai pas faire changer facilement ce plateau qui saute !

En chemin je m’arrête chez The Bike, on ne sait jamais si je peux trouver un vélo en énorme réduction ou des vêtements de vélo ! J’arrive là bas et je suis traité comme un roi, on m’offre un café dès que je dis que je fais une pause dans ma sortie. Je demande quels pneu je peux monter sur mon Caad 10 dans le cas du commute. Ce vélo étant assez fin je ne pourrai pas monter des pneu de gravel et suis bloqué au 28. Cela peut être suffisant. Je pourrais aussi passer tubeless. Je tombe sur un vendeur qui me conseille plutôt bien. Les pneu que je pensais commander à la base s’avèrent largement trop lourd.

J’ai bien la confirmation que mes roues (des RS 11) sont bien de trop basse qualité pour du tubeless. Et finalement la dernière option que j’aurai serait peut-être de passer sur un Roubaix qui me permettrait avec sa fourche potentiellement suspendue et sa selle qui peut bouger un peu. Bref, à réfléchir mais ce vélo pourrait bien faire un tout en un, je pourrais laisser mon carbone chez ma soeur par exemple, garder le Caad pour les voyages.. Bref à voir.

Je continue mon périple et bouge bien dans Lausanne sans me tromber, montre mon vélo dans le magasin où j’ai fait mon service, leur expose le problème et comme convenu ils se montrent très compréhensifs, commandent mes plateaux et me les monteront rapidement la semaine prochaine.

J’arrive chez moi vraiment à bout de force, et mange très copieusement pour récupérer; pain, beurre, fromage, chocolat. Normalement demain ce sera une bonne sortie, sûrement du vélo, je vais encore privilégier le sommeil pour la récupération.

robinclerc
Ingénieur passionné de sport, surtout de vélo je vous partage mes aventures et mes réflexions sur le sujet
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