Le lendemain, on repart skier le ventre plein de pancakes. La récupération n’a encore pas été optimale et les jambes sont un peu lourdes mais ça fait encore plaisir de se retrouver ici avec Sélène et de lui faire découvrir les pistes, la forêt et la combe de jour. Cette fois il faudra faire un peu plus attention au monde autour mais elle se débrouille bien et j’ai confiance. On prend la piste difficile du bord au nord ouest, qui monte beaucoup plus que ce qu’on a fait hier.
Je n’ai pas fait d’intensité ni jeudi ni vendredi alors je me dis que c’est assez bien timé pour en faire un peu aujourd’hui quand même, alors je me lance dans une série de 30/30 un peu improvisée. Rapidement je me rends compte qu’entre les demi tours, les alternances de montée et descente, les gens qui viennent en sens inverse, la montre qui ne bipe pas, je vais devoir faire ça plutôt au feeling. J’en fais 6 ou 7 et je me sens déjà fatigué. Ce ne sera pas la peine d’aller en faire beaucoup plus je pense; j’appuierai les montées surtout et ça suffira, je continuerai à prendre du plaisir. J’essaierai de m’appliquer un petit peu plus sur ma technique, mais comme souvent quand je suis fatigué la concentration me fait défaut. Me concentrer plus d’une minute sur ma technique même si je ne suis pas fatigué physiquement est assez dur. Je pense que j’ai quand même pu bien travailler sur cette séance, à voir la prochaine fois que je skierai seul.
Surtout j’ai croisé deux amis avec qui j’ai bien pu discuter, c’était globalement une journée tranquille. En ayant fait quelques répétitions en début de sortie et en me sentant rapidement fatigué j’ai eu la sensation dès le début d’avoir fait ce que j’avais à faire et j’ai pu me concentrer un peu plus sur le plaisir que j’avais à partager ces moments avec ma copine. Elle a si bien skié et je suis surtout très fier d’elle, j’espère que ça lui a plu autant qu’à moi !