Jeudi 13 février – La face cachée de Strava – Journal d’entraînement honnête

Préparation au départ, vacances, emplois du temps chargés, ça fait longtemps qu’on ne s’était pas vus avec Enrico et Urvan, jeudi soir nous convenait tous les trois.

Cependant c’était sans compter sur la météo, pas de ski à cause de probables tempêtes de neige en altitude, et Urvan qui abandonne la course parce que trop de risque de pluie, il restera cuisiner en nous attendant.

Je retrouve donc le brave Enrico qui ne dit jamais non à une séance de course, mais j’ai très mal au crâne. Fatigue du voyage, des dernières séances, du travail, du peu de sommeil, bref pas la grande forme mais trop hâte de me remettre à jour sur son actualité ! Encore une fois un footing avec un bon coureur, c’est un rythme quand même soutenu parce que personne ne veut paraître faible, mais assez lent pour pouvoir bien parler et montrer qu’on est facile. On commence vent dans le dos tout va bien on prévoit même d’aller fractionner un peu dans la montée de la vallée de la jeunesse, mais au fil de la discussion il apprend que je suis très fatigué et j’apprends que lui aussi. Et pour cause il a commencé avec un gros trail de presque 50km très tôt dans la saison début février et s’est préparé en parallèle pour la Transju qui n’a finalement pas eu lieu. Après 3 jours de repos après son trail il s’est entraîné très fort avec des amis, bref le truc à ne pas faire si on veut durer dans la saison !

On discute longuement avec lui de la gestion de sa saison et il me dit que ça vient du fait que son objectif principal est début mai. Cependant je sens aussi qu’il n’est pas très confiant sur sa gestion et qu’il se sent très fatigué. On oublie donc sans hésiter le fractionné mais aussi les montées, ce sera footing au bord du lac. Et l’aventure ne va pas pour autant nous abandonner ce soir, une véritable tempête s’abat sur nous. Vent, pluie, tout y est. On a rapidement les vêtements totalement trempés, les flaques sont autant de pièges qu’il faut éviter. J’accélère naturellement pour sauter entre elles et en essayant de rentrer plus vite pour moins me mouiller, même si c’est plutôt peine perdue. On essaie d’éviter le vent en passant un peu plus dans la ville mais rien n’y fait. On travaille notre mental. On croise d’autres coureurs qui nous souhaitent bonne chance, ça fait plaisir. J’écris ces lignes en regardant Le chant du loup je me sens aussi héroïque ces gars dans leur sous marin à l’aube d’une guerre nucléaire.

Heureusement ces conditions ne sont que de courtes durée, au bout de 4 minutes ça se calme, tout est relatif on est quand même encore sous la pluie et dans le vent mais ça nous permet de rentrer se mettre au chaud de manière plus facile que prévue.

Une petite douche et on se dirige vers un bon repas bien sympa pour récupérer de tout ça, discuter de plein de choses et essayer de remettre ses amis dans le droit chemin c’est aussi ça la beauté du sport.

robinclerc
Ingénieur passionné de sport, surtout de vélo je vous partage mes aventures et mes réflexions sur le sujet
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