Mardi 11 février – La face cachée de Strava – Journal d’entraînement honnête

Après une randonnée magnifique le dernier jour il était déjà temps de faire ses valises et de lâcher un bon 22h de voyage + 4h de décalage horaire pour rentrer en Europe. Voyage long et chaotique tout seul, c’est très fatigué que j’arrive chez moi. Un peu de travail et je n’en peux déjà plus, j’ai déjà envie de sortir faire un footing. Il fait encore jour et je me dis aussi que ça pourrait m’aider à dormir avec le décalage horaire.

Je sors sans trop savoir où je vais ni ce que je fais mais rapidement je me rends compte que :

  • Mes jambes vont étonnement bien, merci Skins et leur collant de voyage !
  • J’ai vent en plein dans le dos à l’aller j’ai l’impression de voler
  • Il ne fait pas très beau alors j’ai envie de rentrer vite

Alors comme je ne veux pas faire de fractionné après un long voyage comme ça assez vite s’impose un footing rapide et je prendre une vitesse de croisière entre 4’10 et 4’15, tout va bien à ces allures sur l’aller, vent dans le dos. Je pense que je grossis l’avantage que ça me donne par rapport à la réalité, sûrement à cause du vélo. Je dois quand même me concentrer un peu pour garder cette allure mais je suis très content des sensations à cette vitesse.

Puis il fallait que ça arrive, le demi tour et l’affrontement avec le vent. Je laisse passer quelques centaines de mètres en avançant moins vite, en me demandant si je vais accélérer ou non et puis finalement me dis que les jambes sont vraiment bonnes et que c’est le moment d’en profiter, les prochains jours s’annoncent plus compliqués niveau récupération !

Alors je me remets bien en route, la concentration sur le tempo et arrive à tenir un bon rythme même contre le vent, même si c’est un peu plus dur, en restant concentré sur le fait que c’est de la capitalisation pour la suite de la saison ! Et je suis content du rythme que j’ai réussi à garder sans vraiment me faire mal. Je me demande où je vais m’arrêter et assez rapidement je me dis que la fin du mur de Saint-Sulpice fait office de bonne candidate. Alors je me replonge dans ce que j’ai lu ces dernières semaines sur l’importance de la tactique en vélo et particulièrement sur le positionnement en bas des côtes sur les classiques comme à Liège ou le Ronde. Alors je me dis que je vais accélérer progressivement dans le dernier kilomètre pour aborder ce mur, comme je le ferais pour aborder une difficulté en peloton, et tout donner dans l’ascension comme si l’arrivée d’une course était en haut. C’est exactement ce que j’ai fait, c’était dur mais je suis plus que satisfait de l’avoir fait !

Finalement une run plus qu’honnête à 4’25 de moyenne après ce voyage, échauffement compris, c’est aussi un signe que la forme arrive.

robinclerc
Ingénieur passionné de sport, surtout de vélo je vous partage mes aventures et mes réflexions sur le sujet
Ingénieur passionné de sport, surtout de vélo je vous partage mes aventures et mes réflexions sur le sujet

Must Read