Journée coupée en deux par le retour à Bariloche pour retrouver nos derniers compagnons de voyage. Une activité rapide le matin avant de partir à midi ? Un footing ! A 4, contre une centaine de chiens sur notre parcours, pas très facile mais tout le monde court bien, c’est un footing facile pour moi alors que c’est tempo pour toutes les autres mais on peut quand même discuter et avoir une vue un peu plus d’ensemble d’El Bolson.
Premier footing Argentin donc, bien timé après la randonnée d’hier, on continue de reprendre en douceur, les jambes vont super bien. La récupération après une bonne douche se fera avec un bon plat complet dans un restaurant vegan sans oublier les protéines après le sport.
Une fois arrivé tardivement en stop jusqu’à Bariloche, autour d’un verre se discute l’activité rapide qui tiendra dans les deux heures dont nous disposons avant le souper. Ce sera le Cerro Otto, en voiture pour certains et en courant pour d’autres selon l’activité du matin et la préparation la sortie VTT du lendemain.
La première partie en voiture pour enlever la course moins jolie et moins haute dans la ville et la fatigue qui en découlerait. On se fait déposer sur une grande piste de terre carrossable qui mène à l’arrivée du téléphérique surplombant le lac d’environ 600 mètres.
On quitte dès le début cette piste pour prendre à contresens une descente de VTT qui monte assez fort, pas très facile pour s’échauffer mais on refrène nos ardeurs en discutant tranquillement avec Bastien encore fatigué son voyage en avion et en attendant les filles qui vont un peu moins vite. La vue est magnifique et on court à un rythme plutôt facile, qui nous force quand même à faire régulièrement des demi-tours pour aller checker que tout va bien pour les filles. On croise l’entrée des pistes de ski de fond, ça fait rêver de skier ici, c’est noté. Presque comme prévu, à la fin on commence à se chauffer avec Bastien, quand l’arrivée est en vue, on allonge la foulée pour y arriver plus vite, et je dois avouer que j’ai aussi un peu envie de le tester ! J’ai rarement pu courir ainsi avec la famille à cause de l’entorse de cet été. On accélère vraiment progressivement sous mon impulsion, je fais mon possible pour cacher mon souffle qui aimerait bien se libérer. Je me sens un peu coupable parce que c’est déséquilibré, il vient de faire un long voyage en avion sans pouvoir dormir. Mais je tire quand même un petit peu, en étant attentif à tout instant à sa foulée pour ne pas le décrocher parce que ce n’est pas le but, ça reste une sortie plaisir. Je le fais aussi car je sais qu’il est content d’accélérer un peu, parce qu’il en a peu l’occasion en sortie de groupe. La famille de Sélène aime vraiment venir me challenger et j’aime ça !
Deux femmes descendant nous demandent leur chemin et c’est salvateur pour lui, moins pour le bon temps qu’on aurait pu aller chercher. On s’arrête pour leur indiquer la route et on repart plus tranquillement jusqu’au sommet retrouver ma copine et sa maman avec une veste, il fait sacrément frais là haut avec ce vent, ne pas oublier, le pire est de tomber malade, car on s’épuise, on peut moins faire de sport, ce qui nous fait perdre le temps de la maladie plus le temps de retrouver son niveau, ce qui fait souvent au moins 2 semaines.
Je sais qu’il est très bon descendeur, et il ne me le cache pas. On part très vite, et on a juste un abandon du côté des filles. On descend très vite jusqu’à 3’30, sa soeur n’est pas très loin, on n’a pas vraiment beaucoup à l’attendre alors on continue cette descente rapide toujours en discutant de course à pied. Finalement on s’arrête dès que la voiture nous rejoint à la descente. Une petite douche et un bon repas nous feront le plus grand bien.
C’est une séance encore bien dimensionnée pour faire suite à la séance de ce matin, la prochaine fois on pourra aller un peu plus vite ! Il fallait faire attention à ne pas se faire trop de mal avant le vélo, une dure journée nous attend pour les non initiés !