Mercredi 5 février – La face cachée de Strava – Journal d’entraînement honnête

La récupération d’hier a été bonne même si j’ai un peu trop mangé. Un peu trop mangé la veille au soir : pas bien dormi car la digestion demande beaucoup d’énergie. Hier soir j’en ai profité pour faire l’itinéraire même si je ne sais pas trop où on a réservé les vélos.

Finalement le départ se fera de Bariloche même. Tous en VTT, juste la maman avec une sorte de FatBike électrique.

La première partie est assez longue, on longe la route et même si les gens sont globalement assez sympas et peu dangereux, ça fait peur aux personnes les moins habituées à la route ce qui se comprend amplement. Du coup on se complique un peu la tâche en roulant sur les bas côtés en terre et remplis de trous. Qu’importe les jambes sont là pour tout le monde. Il fait beau, on peut rapidement rouler en court, qu’est ce que ça fait du bien.

Petites astuces si vous voulez faire ce tour, la boucle seule est amplement suffisante, le reste, à savoir l’aller retour jusqu’à Bariloche, est largement accessoire et aussi plus dangereux si vous ne roulez pas avec des gens qui en ont l’habitude. En plus il y a des loueurs de vélo (également électriques) à l’entrée de la boucle.

Un peu long de se mettre en route et dans son effort car ça n’allait pas très vite et je pensais surtout à m’assurer que tout le monde était bien confortable dans cette sortie. Assez vallonné, on se retrouve à faire pas mal de petite montées, et Anne sur son vélo électrique qui nous met des gros éclats dedans. Les arrêts points de vue sont magnifiques avec leurs vues sur le lac, et personne ne se plaint ! Quelques petits conseils à Sélène et Clélia qui n’ont pas beaucoup l’habitude de rouler longtemps pour leur dire de plus tourner les jambes dans les montées. Environ 5h de route de prévues, si elles grimpent tout en force leurs muscles se tétaniseront à la fin de la sortie et elles auront beaucoup de mal à finir. Les montées sont encore l’occasion de se faire plaisir, avec Anne qui pace à l’électrique c’est un plaisir même si c’est dur sans pédales automatiques. Je suis à bloc dans la roue et je me sens bien même sur un VTT sans cuissard ! J’avais un peu peur de me faire mal au genou avec des chaussures de running mais finalement aucune douleur, le fait de commuter tout l’hiver en vélo m’aide surement beaucoup à ne pas brusquer mon corps.

Un petit arrêt dans un restaurant avec une vue incroyable et on repart sur la route, c’est un peu dur pour certains, une petite pause dans le marché de la Colonia Suiza, pas du tout incroyable, mais qui sonne le début des chemins vraiment de terre. Du vrai gravel. Les jambes sont mises à rude épreuve et ça commence à être long, on arrive aux 50km, je gère toujours le parcours et m’assure que personne ne craque même si les montées sont longues sur ces chemins desséchés, qui font trembler tous les membres. Je suis bien content d’avoir donné ces conseils de faire tourner les jambes quand je vois Sélène et Clélia avoir un coup de pédale si décent après tant de kilomètres sur ces routes difficiles. Même pour moi ce n’était pas gagné, 70km sur un VTT avec 1000 de D+ je suis bien content de les avoir aussi bien encaissés. Finalement le retour sur la route se fera sans trop d’encombres, même si on sentait les compagnons fatigués, Sélène me confira ne plus sentir ses jambes sur les 15 derniers kilomètres même si elle a tout de même gardé un très bon rythme sur ce retour.

Je suis surtout très content d’avoir pu partager cette sortie dans le sport que je préfère avec la famille, dans un si beau cadre. C’était magique et j’ai beaucoup de gratitude de pouvoir vivre ça !

robinclerc
Ingénieur passionné de sport, surtout de vélo je vous partage mes aventures et mes réflexions sur le sujet
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