Le commute
Aujourd’hui, le commute a été assez rapide. Je mets ça sur le compte des petits intervalles d’hier, où en rentrant j’ai fait un petit détour, certes pas très beau, mais avec au moins 6 fois 30 secondes à une minute. Dans la nuit et avec juste la montre et pas de compteur pas facile de savoir, mais c’était à la sensation, je me sentais bien et j’en ai profité. J’ai souvent l’impression que les intervalles de début de saison me donnent une force surhumaine instantanément, espérons que ça dure bien longtemps !
Course à pied le soir en rentrant – Reprise
Motivation sociale
Allez aujourd’hui on va courir. Ça fait longtemps que je ne suis plus dedans et les collègues poussent un peu pour courir avec moi. J’ai bien envie d’aller me frotter à leurs allures d’y aller mais pas pour finir complètement mort. C’est toujours agréable de créer des liens et il y a des gens de qui j’aimerais être plus proche dans ma boîte. Faire du sport ensemble aide toujours dans ces situations, et courir le midi me permettrait également d’être moins dans le rush le soir. Ça pourrait également être le bon plan de courir le midi avec le retour des beaux jours quand on encore plus rouler à vélo et délaisser un peu la course à pied.
Je me dis qu’il faut aussi que je me remette dans le mood de la course à pied pour me remuscler vraiment toutes les jambes en douceur avant le vrai début de la saison. Et il vaut mieux le faire assez tôt pour pouvoir aller entraîner le cœur que je n’arrive plus vraiment à faire monter tant il est entraîné à ces intensités avec le fond de l’année dernière et tout le ski de rando et de fond que j’ai déjà effectué depuis la reprise.
Mais ce ne sera pas pour tout de suite l’intensité, les kilomètres s’enchaînent plutôt plus vite que prévu, mais chacun des chocs du bitume massacre mes mollets. Je ne me sens pas bien pour courir ce soir, mes épaules se tendent également, je ne me sens pas uni musculairement. Je suis content d’être parti « nature », sans ceinture ni téléphone pour écouter de la musique, je sens que ça n’aurait fait qu’aggraver le problème. Mais je m’accroche. Je sais que ce début de saison, après une saison où j’ai relativement peu couru (2300km) et surtout avec une blessure l’été et en étant passé à côté de l’objectif de fin de saison qu’est le marathon, une performance plutôt médiocre sur le 10km de remplacement, je dois surtout me remobiliser. Je dois me concentrer sur ma foulée, ces douleurs au mollet peuvent très bien venir d’un défaut de foulée auquel je dois remédier au plus vite. Et pour ça, la concentration est de rigueur. Mais c’est dur quand ça fait mal. Je repense aux saisons passées, à l’année dernière juste avant ma blessure où je pouvais courir des heures sans avoir l’impression de forcer, c’était devenu juste naturel. Là chaque pas me demande une contraction que je ne maîtrise pas et me plonge dans la douleur. Qu’importe, je continue en me disant surtout ne va pas trop vite, car cela pourrait endommager mes muscles. En reprenant petit à petit, mes automatismes devraient revenir, mais je ne dois surtout pas me crisper en en attendant trop, trop vite. En faisant demi-tour je me dis que je suis peut-être allé un peu loin quand je mesure tout ce qu’il me reste à parcourir pour rentrer chez moi. Mais finalement sans s’énerver c’est quand même bien passé. Une fois à 300m de la maison je me mets à marcher comme j’en ai l’habitude. Je suis tout de suite ramené à la dure réalité : mes mollets me tirent intensément, et je ne vais pas passer une bonne soirée.
Le soir, dans un élan de désespoir, je décide de me masser les mollets avec mon huile de massage italienne, comme l’avait fait la masseuse que j’avais vue juste après le trail des Glières pour exactement les mêmes symptômes. Ça fait un mal de chien mais je me dis que ça doit aider. De toute façon ces contractions viennent sûrement de la tête. Mais ça me soûle beaucoup de retrouver ces sensations de douleur que je pensais écartées depuis la fin de saison dernière.