Aujourd’hui c’est sûr, je n’ai pas mon midi pour courir. Je me sens bien le matin j’ai bien continué à récupérer, je ne sais pas trop ce qui est en jeu dans ma bonne récupération mais c’est très plaisant de ne pas être épuisé tous les matins. Il faut que je continue à bien manger et bien boire surtout. Bien dormir aussi ça me paraît indispensable ! Avec l’Argentine qui arrive ce sera moins facile mais on va essayer. On va surtout essayer de laisser toutes les choses du quotidien derrière soi pour profiter à fond de ce premier vrai voyage touristique. J’ai tellement de gratitude pour Sélène et sa famille de me faire découvrir ce style de vacances !
En me réveillant, yoga, gainage, procédure habituelle. Toujours le même check météo, cette fois il me dit beaucoup moins de vent que la veille, toujours un peu, assez pour que la montée me fasse envie quand même, mais beaucoup moins de motivation à accélérer dedans. De toutes façons je sais que je ne battrai ce temps que dans une partie de la saison où j’aurai une bien meilleure condition. Alors la montée se fait tranquillement mais les jambes sont bel et bien là.
Comme souvent en ce début de saison je n’ai pas de plan établi pour le mois ni pour la semaine. Et comme l’occasion fait le larron, que je viens d’être accepté dans mon futur logement, le soir me vient une idée. Je pars tôt du travail sur les traces de mon futur commute retour, assez tôt pour le faire sous les derniers rayons du soleil. Le petit détour parfait pour ensuite aller chercher le cadeau d’anniversaire de ma copine dans Lausanne en redescendant. Dans ces périodes un peu creuses j’adore joindre l’utile à l’entraînement et là j’avoue que c’est carton plein.
Les écouteurs dans les oreilles pour avoir Google Maps qui me guide sur ce commute je me prends à apprécier la musique qui accompagne mon rythme, c’est pas si mal quand ce n’est pas à chaque sortie ! La route est magnifique et j’ai vraiment hâte de la faire tous les jours. Tout se fait en pleine campagne, il y a pas mal de dénivelé et j’en profite pour faire 6 ou 7 fois des accélérations sur une trentaine de secondes où je sens une bonne transmission de puissance qui se ressent sur ma vitesse ascensionnelle bien que je ne sois pas sur de grosses pentes. Globalement le tempo est très bon jusqu’à ce que je casse réellement mon rythme en m’arrêtant pour regarder la carte. Quel plaisir de retrouver pour les 2 derniers kilomètres une route d’exploitation forestière interdite aux voitures mais parfaitement praticable. Des traces de neige me rappellent que j’habiterai dorénavant bien plus haut qu’à Saint Sulpice et je serai sûrement contraint à prendre le VTT quelques fois par an.
En me perdant pas mal de fois j’arrive après environ 14 km ce qui est pas mal pour un premier jet. Mais je vais avoir plus d’une dizaine de chemins à tester pour optimiser ce trajet en fonction de mon vélo. En effet Maps pense un peu trop que je suis en VTT, je vais devoir coupler ça aux trajets de Komoot et Garmin pour essayer de le rendre plus compatible avec mon vélo de route. Ces intensités courtes mais plutôt en force m’ont déjà bien fait transpirer, je continue mon travail de force avant les grandes sorties du printemps et je me sens sur une très bonne voie ! Par contre je m’arrête un peu trop au crépuscule pour admirer les bâtiments qui seront mon prochain quartier et avec la transpiration je commence à avoir bien froid. La descente sur Lausanne sera mordante je me sens comme dans la descente du Mortirolo du Giro de l’an passé et la victoire de Giulio Ciccone. Arrivé à Ours je passe devant Sportmax et me rappelle que ce sont les soldes alors j’en profite pour acheter un legging de compression pour le voyage du surlendemain en promotion. Pour mon premier long voyage en avion à la fin de la semaine ça me semble idéal et je vous ferai un retour sur ce produit. Je passe longuement dans une librairie pour trouver le cadeau de Sélène mais en profite finalement surtout pour me réchauffer. Puis je ne sais pas ce qui me prend, je trouve un livre gigantesque sur le Cervin que j’ai envie d’offrir.. mais je n’ai pas de sac, il fait très humide, il y a du vent, et je rentre en descente ! On me donne donc un sac en plastique assez grand pour le livre et imperméable que je replie sur lui même pour qu’il épouse mieux la taille du livre. Finalement je descends sous une légère pluie avec ce sac attaché à un poignet, retenu par une cocotte de frein qui bouge pas mal et agit comme une voile. Je descends bien sûr prudemment, me fais un peu peur dans certaines prises au vent. Finalement je pense que cette descente aura aussi été l’occasion d’améliorer mon contrôle de ma machine. J’ai déjà hâte de retrouver mon Supersix Evo après tant de kilomètres dans de mauvaises conditions cet hiver et tout l’automne dernier avec mon vélo en alu. Le lendemain j’en apprendrai plus sur les bienfaits de rouler toute l’année dehors, merci Simon !
Le soir en rentrant une petite séance « insane abs » pour continuer à rester focus sur ma ceinture abdominale. J’ai senti lors des phases plus intenses qu’elle était très importante, et je veux continuer de la développer. Et ce soir je ne suis pas forcément dans les meilleures dispositions mais je suis motivé, alors je vais en profiter et la faire. Et cette fois je suis bien sur mes abdos, aucune pause alors que les mecs se salle affûtés dans la vidéo en font, je suis bien concentré sur mes abdominaux, même si je ressens que certains exercices sont moins bien faits car ils ne me tirent pas assez dans les obliques, mais je sens que je m’améliore. Ce qui me limite encore sont mes bras, surtout dans les exercices en planche haute. Je me dis qu’il va falloir que je fasse des pompes explosives pour gagner en force sans gagner en volume et donc en poids qui m’ennuierait pour la course et le cyclisme.